Ce type de coiffe, dont une partie couvre la nuque, est réservé aux chefs de villages. Elle est très similaire à la coiffe des Mundurucù, parlant le tupi, que l'on connaît d'ancienes gravures. Pour cette coiffe prestigieuse, la préférence des Rikbaksta va aux plumes de la queue des aras rouges qui, d'après la mythologie, doivent leur couleur au sang et symbolisent ainsi la force vitale. Il en va probablelement de même pour les cheveux humains attachés au bandeau. La coiffe est completée par un impressionnant ornement qui transperce la cloison nasale, des pendants d'orreilles et des bracelets entourant le haut des bras.